« Cybercriminalité » est le terme en vogue pour désigner fraude, espionnage, piratage, diffamation, outrage… par internet. Elle ne cesse de s’amplifier et constitue une véritable menace pour la paix et la sécurité de la vie quotidienne de chaque individu, de la vie politique des hauts dirigeants de l’État et de la vie économique et sociale en général. Infraction criminelle, elle est passible de sanctions lourdes.
Toutes les infractions commises à travers internet par le biais de différents réseaux sociaux et/ou plateformes sont regroupées dans la cybercriminalité. Cette dernière constitue actuellement une sorte de délinquance engendrée par la mondialisation de l’accès à l’informatique et la démocratisation des réseaux sociaux tels que « Facebook », « twitter », « instagram »…
D’un côté, cette infraction pénale porte atteinte aux biens. En effet, grâce aux systèmes d’information et aux systèmes de traitement automatiques des données, les cybercriminels tels que les fraudeurs se spécialisent aussi dans le piratage informatique pour voler, contrefaire, escroquer ou détourner des fonds. Ces actes criminels se manifestent par exemple par l’utilisation frauduleuse de cartes bancaires pour des achats ou tout autre paiement en ligne. Souvent, on se plaint d’avoir procédé à un paiement en ligne sans que la marchandise n’ait été livrée. De temps à autre, on est déçu à cause d’un album qu’on a cru acheter original, mais finalement n’est qu’un vulgaire album pirate qui ne vaut même pas le dixième du prix auquel on l’a acheté. Bref, internet n’est pour les uns qu’un espace permettant de voler autrui et pour d’autres un endroit où les risques de pertes ne cessent de s’accroître.
Atteinte aux personnes
D’autre part, la cybercriminalité porte atteinte aux personnes. Toujours liées aux systèmes d’information et aux traitements automatisés des données mêmes personnelles, les infractions commises sur la toile touchent aussi les personnes. D’une importance politique, artistique, symbolique, ou autre, bon nombres d’individus souffrent d’atteintes portées à l’encontre de leurs vies privées. Ceci est une suite logique de la globalisation de l’informatisation des données, même des informations personnelles et confidentielles. Pour toute sorte de commercialisation en ligne, les internautes se précipitent de remplir des formulaires dont toutes les données qu’ils communiquent seront stockées et pourront être utilisées à des fins qu’ils ignorent. De manière innocente, vous publiez des photos que des malfaiteurs retoucheront et publieront différemment dans le but de vous humilier ou de vous déstabiliser. Le nombre de victimes de diffamation ou d’atteinte à la vie privée ne cesse d’augmenter de façon à rendre le crime via internet un véritable fléau.